En France, les catastrophes naturelles ont un impact considérable sur les économies nationales2. Les dommages causés par les catastrophes naturelles ont coûté 10 milliards d’euros aux assurances en 2022, un record depuis 19991. Les incendies, inondations, et épisodes de sécheresse pourraient se multiplier à l’avenir avec les effets du réchauffement climatique1.
Les conséquences de ces catastrophes sur les cotisations d’assurance sont difficiles à prévoir, car les prix sont fixés année après année1. Les assureurs refusent de s’avancer sur les tarifs futurs, car c’est la concurrence qui les fixe1.Les départements français d’outre-mer sont plus exposés aux catastrophes naturelles qu’en France métropolitaine, avec une augmentation de 20 % de la sinistralité prévue en 20502. Cependant, les ménages sont moins nombreux à être assurés, principalement en raison d’une réassurance non disponible ou très chère ainsi qu’à des informations standardisées limitées sur l’exposition aux risques2.
Les assureurs ont déjà augmenté leurs frais dédiés à la couverture des risques climatiques ces trente dernières années4.Pour être indemnisé en cas de dégâts causés par les catastrophes naturelles, il est nécessaire d’être assuré contre ce risque3. L’assurance catastrophe naturelle permet d’être indemnisé pour les dégâts causés par les catastrophes naturelles, mais la garantie ne peut jouer que si un arrêté de catastrophe naturelle a été publié au Journal officiel3.
Le régime CatNat en France assure une indemnisation des catastrophes naturelles large et efficace, et permet aux assurances de prendre en compte les risques climatiques4. L’assurance paramétrique permet de concilier les exigences de la gestion des risques climatiques, en termes de prévention et d’adaptation par les acteurs locaux, tout en assurant aux assurés une protection adaptée aux enjeux de leur territoire4.